Chansin Ravahere

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- Création sonore  -

Nam June Paik - Beatles Electronique. Création de la bande sonore. Réalisation sur Pro Tools. En utilisant des sons électriques et percutants, faire la corrélation avec les images télévisuelles et manipulées. Ce projet devait être réalisé dans les temps impartis, en parallèle avec les exercices d'apprentissage du logiciel. J'utilise ici des sons libres de droit.

 

 

- Création musicale - 

Relation image son (Semestre 6). Création de la bande sonore sur Maya Deren - A Study in Choreography (1950) for Camera.

J’ai choisi ce court‐métrage pour son aspect expérimental. Innovant dans sa façon de filmer et d’éditer les plans, Deren introduit la performance en premier plan en jouant avec la caméra et la post-production. Le personnage principal se retrouve dans 2 lieux différents, à l’extérieur, à l’intérieur. Au fur et à mesure de la progression, on le retrouve plus rythmé, avec des gestes plus rapides, il esquisse des pas plus dynamiques jusqu’à finalement s’élever dans une paix intérieure. La réalisatrice introduit une notion de dimension, d’espace et de temps pour un enjeu esthétique. Elle réalise des transitions de ces espaces tout en gardant la continuité du danseur.

 

Pour l’écriture sonore, j’ai décidé d’interpréter l’extérieur avec une ambiance réelle. J’ai utilisé le son que produit des tambours pour annoncer la danse et le personnage. Ce dernier va danser au rythme d’une musique plutôt mystérieuse, inconnue qui fait rappeler une science‐fiction. J’ai voulu interpréter les pensées du personnage au fil de ses mouvements de danse et écrire une bande sonore qui correspondrait à ses pensées intérieures et/ou ses convictions, ne restant pas ainsi dans l’illustration sonore. De plus en plus tendue, j’ai introduit l’idée d’une élévation prochaine en superposant à la musique un son lisse, déformé qui appel à un démarrage lors de la scène du musée. Lors de son tournoiement en gros plan, on avance de plus en plus, le son semble prendre de l'ampleur mais finit par s’éteindre. Les pensées de ce personnage se figent et le silence rend compte de la dernière ligne droite : opposer le mouvement rapide au silence pour plus d’impact. Lors du plan où son pied finit par esquisser un dernier tour, j’ai introduit un son saturé qui fait rappeler un disque rayé. Il s’élève alors de la terre, physiquement et spirituellement. On le suit avec une musique claire, douce qui semble inaccessible, un son paisible, pour rendre compte le divin, l’apogée de l’élévation. Il retombe alors sur terre, face au soleil et on entend une porte se fermer : la porte du rêve ou le retour à la réalité ? J'ai voulu jouer sur diverses interprétations possibles qui parviendraient à l'oreille du spectateur.

 

On peut analyser cette étude sonore comme on analyserait la vidéo en elle‐même :  l’écriture introduit l’élévation du danseur. D'abord une partie d'ambiance réelle, puis une musique étrange et lourde qui s'oppose à une musique claire et lisse de la fin. Créer une ambiance de suspense, presque machiavélique, une musique assez aliénante, superposée avec des sons qui font rappeler à un retour en arrière comme rembobiner un film (Ex : 1 minute 12), Cela insiste ainsi sur le mouvement du personnage. On peut analyser ces sons comme plusieurs tentatives, persistants de la part du danseur, illustrer un combat métaphorique vers les dieux. On opposera cela aux mouvements fluides de l’homme dans la vidéo. Mais dans cette quête du divin, de l’élévation, il semble évidemment que des « combats intérieurs » peuvent être pris en compte avant de pouvoir atteindre une certaine perfection du processus. 

 

La combinaison de la vidéo à l'origine muette et d'une bande sonore présuppose une interprétation personnelle de cette course vers une paix intérieure. La bande sonore peut être tout aussi autonome que la vidéo, leurs alliances créant un amalgame de pensée. Ils insistent sur l'importance des mouvements et la progression du danseur vers son élévation spirituelle. L'aspect innovant du montage des plans de cette vidéo m'a permis de réaliser en parallèle une écriture sonore se détachant de toutes règles classiques ou contemporaines. En introduisant des ambiances et en jonglant sur des sons réels (nature) et inquiétants, j'ai voulu mettre en avant l'aspect expérimental et suggérer un point de vue sonore qui animerait le  personnage.

 

J’ai donc interprété les pensées et les états d’esprit du danseur qui recherche l’harmonie entre son corps et son esprit. 

J’ai travaillé uniquement avec Pro Tools, en utilisant les outils qu’il procure.

 

 

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- Relation Image Son -

Créer une bande sonore en fonction d'une image abstraite. En utilisant des sons froids et cristallins ainsi que des ambiances spirituelles, mystérieuses pour donner vie à un univers sonore. L'abstraction retenue dans des tableaux d'artiste et exposée dans des musées, j'ai introduit une ambiance de salle brodés de sons de gouttes d'eau et de bulles pour jouer sur l'image d'un léger désordre sur la surface lisse de l'eau. A la fin, l'eau bout : paroxysme et fin de l'acte. Interprétation libre.

Note : L'image ci-dessus n'est pas celle proposée pour cet exercice.